Bible Universe
separator

Pourquoi L’ancienne Alliance a Échoué

Pourquoi L’ancienne Alliance a Échoué

Pourquoi L’ancienne Alliance a Échoué

Il y a quelque temps, à ma descente de l’estrade d’une réunion d’évangélisation, je me diri-geais vers la porte centrale pour serrer la main aux auditeurs. Soudain, je fus intercepté par trois jeunes hommes, l’un d’eux s’adressant à moi dans une voix posée mais forte me dit, « frère Joe, nous sommes vraiment déçus de la manière avec laquelle vous nous avez fait rentrer sous l’Ancienne Alliance ce soir en prêchant le Sabbat du Septième Jour. Ne réalisez-vous pas que nous vivons maintenant sous la Nouvelle Alliance et que nous devons observer le dimanche et non plus le sabbat? »

Ce jeune homme exprimait la conviction de milliers de chrétiens d’aujourd’hui qui croient sin-cèrement que les Dix Commandements constituent l’Ancienne Alliance qui a disparu à la croix et qui par conséquent, n’a rien à voir avec la vie des chrétiens sauvés par la grâce. Est-ce vrai ? Si oui, il nous faut clairement comprendre l’enseignement biblique afin d’éviter de tom-ber dans le piège du légalisme. D’autre part, si les Dix Commandements ont encore leur va-leur, ce serait l’erreur la plus tragique que de négliger ces grands préceptes moraux.

Personne ne peut réfuter qu’il existe des déclarations de l’Ancien Testament qui se réfèrent aux Dix Commandements comme étant une Alliance ; toutefois, nous aurons pour but ici de montrer que les Dix Commandements ne sont pas l’Ancienne Alliance qui a été abolie.

Certaines fois, Dieu a établi des pactes avec des individus tels qu’Abraham, David, et quelques fois avec toute la nation d’Israël. L’alliance la plus importante de toutes fut conclue longtemps avant que notre monde vienne à l’existence. Une alliance entre le Père et le Fils qui concernait l’éventualité du péché. Jésus s’est offert dans la vaste éternité du passé comme l’agneau qui a été immolé dès la fondation du monde. Apocalypse 13 :8. Il a accepté de deve-nir le sacrifice d’expiation qui rachèterait l’humanité si Adam et Eve choisissaient de pécher.

Les termes de cette alliance éternelle n’ont jamais été changés. Bien que, à travers les siècles, plusieurs alliances ont été conclues, la simple provision du salut par la foi est restée effective à travers les âges, pour toute l’humanité.

L’Alliance qui est cause de nombreuses incompréhensions est celle désignée par le terme « Ancienne Alliance » par l’auteur du livre d’Hébreux. Il décrit aussi l’établissement d’une Nou-velle Alliance qui présente des avantages importants sur l’ancienne. Voici comment il décrit les deux :

« Mais maintenant il a obtenu un ministère d'autant supérieur qu'il est le médiateur d'une alliance plus excellente, qui a été établie sur de meilleures promesses. En effet, si la première alliance avait été sans défaut, il n'aurait pas été question de la remplacer par une seconde. Car c'est avec l'expression d'un blâme que le Seigneur dit à Israël: Voici, les jours viennent, dit le Seigneur, où je ferai avec la maison d'Israël et la maison de Juda une alliance nouvelle, non comme l'alliance que je traitai avec leurs pères, le jour où je les saisis par la main pour les faire sortir du pays d'Égypte; car ils n'ont pas persévéré dans mon alliance, Et moi aussi je ne me suis pas soucié d'eux, dit le Seigneur. Mais voici l'alliance que je ferai avec la maison d'Israël, après ces jours-là, dit le Seigneur: je mettrai mes lois dans leur esprit, je les écrirai dans leur cœur; et je serai leur Dieu, et ils seront mon peuple. Aucun n'enseignera plus son concitoyen, ni aucun son frère, en disant: Connais le Seigneur! Car tous me connaîtront, depuis le plus petit jusqu'au plus grand d'entre eux; parce que je pardonnerai leurs iniquité et que je ne me souviendrai plus de leurs péchés. En disant: une alliance nouvelle, il a déclaré la première ancienne; or, ce qui est ancien, ce qui a vieilli, est près de disparaître. » Hébreux 8 :6-13.

Cette description ne laisse aucun doute en ce qui concerne la fin de l’Ancienne Alliance. Elle a été mise de côté en faveur d’une nouvelle, une alliance qui possède de meilleures promesses. Naturellement, nous avons envie de tout savoir au sujet de la Nouvelle Alliance qui mettra la loi de Dieu dans les cœurs et les esprits mais il nous faut aussi comprendre la nature de l’alliance qui a disparu. Il a été enseigné à plusieurs que cette alliance disparue est la loi des Dix Commandements. Ils se vantent d’avoir été délivrés de la loi et disent vivre libre des œuvres de l’alliance de l’Ancien Testament.

Est-ce là un point de vue biblique ? Il est tout aussi important de comprendre ce que l’Ancienne Alliance n’était pas que de comprendre ce qu’elle était. Maintenant, examinons trois preuves ab-solues que l’alliance disparue n’était pas les Dix Commandements. Puis, en faisant une comparai-son de l'Écriture avec elle-même, nous déterminerons ce qu’était l’Ancienne Alliance.

En tout premier lieu, nous remarquons que l’Ancienne Alliance contenait de fausses (ou mau-vaises promesses). La Nouvelle Alliance, nous est-il dit, est « établie sur de meilleures promesses ».Hébreux 8 :6. Dites-moi, quelqu’un a-t-il jamais pu trouver de mauvaises pro-messes dans les Dix Commandements ? Jamais ! Au contraire, Paul déclare qu’elles étaient très bonnes. « Enfants, obéissez à vos parents, selon le Seigneur, car cela est juste. Honore ton père et ta mère (c'est le premier commandement avec une promesse), afin que tu sois heureux et que tu vives longtemps sur la terre. » Ephésiens 6 :1-3.

Cette déclaration seule suffit à montrer que l’auteur de l’épitre aux Hébreux n’impute à la loi morale, aucune faible promesse. L’Ancienne Alliance, quoi qu’elle soit, ne pourrait jamais être la loi des Dix Commandements.

Le deuxième problème de l’Ancienne Alliance est qu’elle était défectueuse. La Bible dit, « En effet, si la première alliance avait été sans défaut, il n'aurait pas été question de la remplacer par une se-conde » Hebreux 8 : 7. Je vous pose la question : Un homme a-t-il jamais pu trouver le moindre défaut à ce qui fut écrit de la main de Dieu ? Le Psalmiste déclare, « La loi de l'Éternel est parfaite, elle restaure l'âme » Ps 19 : 7. Paul écrit, « La loi donc est sainte, et le commandement est saint, juste et bon » Rom 7 : 12.

La loi peut-elle être faible et imparfaite? Aucune loi ne saurait être parfaite et défectueuse à la fois. Il devient de plus en plus clair que l’Ancienne Alliance n’aurait pas pu être la loi des Dix Commandements.

Pour finir, nous lisons quelque chose de dramatique au sujet de l’Ancienne Alliance – elle de-vait être abolie ! « En disant: une alliance nouvelle, il a déclaré la première ancienne; or, ce qui est an-cien, ce qui a vieilli, est près de disparaître » Hebreux 8 :13. Maintenant, nous pouvons nous poser une question sérieuse, une question qui effacerait tous les doutes qui subsistent en ce qui concerne ce su-jet : La grande loi morale des Dix Commandements a-t-elle disparu ? Chacun de ceux qui lisent le Nou-veau Testament sont obligés de répondre, Absolument pas! Paul dit au sujet de la loi, l’exact opposé. « Anéantissons-nous donc la loi par la foi? Loin de là! Au contraire, nous confirmons la loi. » Rom 3:31

La Bible se contredit-elle? Une chose peut-elle disparaître et être confirmée à la fois ? Le même auteur dit-il des choses opposées au sujet de la même loi ? Juste pour nous rassurer que Paul ne disait pas que l’Ancienne Alliance était la loi, remplaçons le mot « loi » par les mots « Ancienne Alliance » dans le texte de Romains 3 :31. Anéantissons-nous donc l’Ancienne Alliance par la foi ? Loin de là! Au contraire, nous confirmons l’Ancienne Alliance.

Cela ne sonne pas juste du tout, n’est-ce pas? Nous savons que l’Ancienne Alliance a disparu et ne pouvait être commentée en ces termes. Très clairement, nous pouvons voir que l’alliance qui a connu une fin n’aurait pas pu être la loi des Dix Commandements.

Maintenant que nous savons ce que l’Ancienne Alliance n’était pas, nous sommes prêts à l’identifier dans la Bible. Pour cela, il nous faut rentrer dans le livre de l’Exode au début de la Bible. Plusieurs personnes ont manqué de réaliser qu’il y avait plus d’une alliance au Mont Si-naï. Dieu a appelé Moïse sur la montagne avant de donner la loi et de proposer une alliance entre Lui et Son peuple : « Moïse monta vers Dieu: et l'Éternel l'appela du haut de la montagne, en disant: Tu parleras ainsi à la maison de Jacob, et tu diras aux enfants d'Israël: … si vous écoutez ma voix, et si vous gardez mon alliance, vous m'appartiendrez entre tous les peuples, car toute la terre est à moi; vous serez pour moi un royaume de sacrificateurs et une nation sainte. Voilà les paroles que tu di-ras aux enfants d'Israël. » Ex 19 : 3-6.

Notez comment Dieu a demandé à Moïse de présenter son offre à son peuple. Voici tous les éléments de la vraie alliance. Des conditions et des promesses sont établies pour les deux parties. Si les enfants d’Israël acceptent la proposition de Dieu, une alliance sera établie. Comment ont-ils répondu à l’offre divine ? « Moïse vint appeler les anciens du peuple, et il mit de-vant eux toutes ces paroles, comme l'Éternel le lui avait ordonné. Le peuple tout entier répondit: Nous ferons tout ce que l'Éternel a dit. Moïse rapporta les paroles du peuple à l'Éternel. » Exode 19 :7,8

Aussitôt que la réponse fut rapportée à Dieu, les termes de l’Ancienne Alliance étaient fixés. Seulement, avant que l’alliance ne soit formellement opérationnelle, il fallait un scellement ou ratification du pacte. Ceci consistait en l’aspersion du sang d’un bœuf*** sur le peuple comme décrit dans Exode 24 :4-8 : « Moïse écrivit toutes les paroles de l'Éternel. Puis il se leva de bon matin; il bâtit un autel au pied de la montagne, et dressa douze pierres pour les douze tribus d'Israël. Il envoya des jeunes hommes, enfants d'Israël, pour offrir à l'Éternel des holocaustes, et immoler des taureaux en sacrifices d'actions de grâces. Moïse prit la moitié du sang, qu'il mit dans des bassins, et il répandit l'autre moitié sur l'autel. Il prit le livre de l'alliance, et le lut en présence du peuple; ils dirent: Nous ferons tout ce que l'Éternel a dit, et nous obéirons. Moïse prit le sang, et il le répandit sur le peuple, en disant: Voici le sang de l'alliance que l'Éternel a faite avec vous selon toutes ces paroles. »

Encore, rappellons-nous que cette alliance n’était pas la loi elle-même mais fut faite “ selon toutes ces paroles”. Les Dix Commandements étaient les termes de l’agrément. Le peuple promettait de garder cette loi et Dieu promettait de les bénir en retour. La faiblesse cruciale de tout cet arrangement se trouve dans la manière dont Israël a promis. Il n’y avait en leur promesse aucune suggestion qu’ils ne pourraient pas pleinement se conformer à chaque exi-gence de Dieu. De plus, il n’y avait aucune allusion à l’assistance de Dieu pour l’accomplissement de ces promesses. « Nous pouvons le faire » ont-ils insistés. C’est là un par-fait exemple du fait de se confier en la chair et d’avoir confiance en la force humaine. Leurs paroles étaient remplies de confiance en eux-mêmes : « Nous ferons tout ce que l'Éternel a dit ».

Etaient-ils capables de tenir cette promesse ? En dépit de leurs assurances répétées, ils ont si miséra-blement manqué de tenir leur parole que Moïse n'a pas eu le temps de revenir de la montagne avec les tables de pierre. Commençons-nous à voir les faibles promesses de l’Ancienne Alliance ?

L’épitre aux Hébreux commence à se dérouler. Il nous rapporte que Dieu fait “l’expression d’un blâme” Hébreux 8 :8. Il dit, “Car ils n'ont pas persévéré dans mon alliance … moi aussi je ne me suis pas soucié d'eux ». Verset 9. Dans cet accord mutuel, le blâme est exclusivement celui des hu-mains. Nous pouvons donc comprendre exactement pourquoi dans Hébreux 8, Paul écrit en ces termes au sujet de l’Ancienne Alliance. Elle n’était pas sans faute, possédait de faibles promesses et est an-cienne – tout cela parce que le peuple a manqué d’être fidèle à sa part de l’entente. En alignant tous ces éléments, nous comprenons pourquoi une nouvelle alliance était désespérément nécessaire, une alliance qui porterait de meilleures promesses.

Comment les promesses de la Nouvelle Alliance étaient-elles meilleures ? Dieu les avait faites et garantissait l’obéissance par sa seule force. « Mais voici l'alliance que je ferai avec la maison d'Israël. Après ces jours-là, dit le Seigneur: Je mettrai mes lois dans leur esprit… je serai leur Dieu, … je pardonnerai leurs iniquités, Et que je ne me souviendrai plus de leurs péchés. » Hébreux 8 :10-12.

Comment la Nouvelle Alliance fut –elle ratifiée ? De la même manière que fut confirmée l’Ancienne – par le sang répandu. Seulement, au lieu que ce soit un bœuf** qui ait à répandre son sang, le Fils de Dieu, lui qui n’a pas commis de péché, répandrait son sang : « Que le Dieu de paix, qui a ramené d'entre les morts le grand pasteur des brebis, par le sang d'une alliance éternelle, notre Seigneur Jésus, vous rende capables de toute bonne œuvre pour l'accomplissement de sa volon-té, et fasse en vous ce qui lui est agréable, par Jésus Christ, … Hébreux 13 :20,21.

Quel contraste avec les faibles promesses faites par Israël au Sinaï. En remplacement du « nous ferons » du peuple, la promesse que Dieu fait dans la Nouvelle Alliance nous rend « capables de toute bonne œuvre », c’est lui qui fait en nous « ce qui lui est agréable ». Il n’est plus question d’un effort humain. Ce n’est pas toi qui œuvre mais c’est lui fait en toi ce qui lui est agréable. Et toute cette puissance, comment est – elle disponible ? « Par le sang d’une al-liance éternelle.” À cause de ce qu’a fait Jésus à la croix.

Ceci nous introduit dans le cœur même de la Nouvelle Alliance. L’obéissance est rendue pos-sible par le fait que Dieu écrit sa loi dans le cœur. A travers une régénération spirituelle, l’esprit (la pensée) et le cœur sont transformés. Christ entre dans la vie du croyant et déploie sa puissance pour l’obéissance. En ayant part à la nature divine, l’être humain le plus faible commence à vivre la vie même de Jésus Christ, manifestant sa victoire et crucifiant la chair.

Voici comment Paul décrit cette transaction: « ce que la loi était incapable de faire, parce que l’état de l’homme la rendait impuissante, Dieu l’a fait : il a envoyé son propre fils avec une nature, semblable à celle du péché, il a exécuté sur cet homme la sanction qu’encourt le péché. Il l’a fait pour que la juste exigence de la Loi soit pleinement satisfaite en nous qui vi-vons, non plus à la manière de l’homme livré à lui-même, mais dans la dépendance de l’Esprit. » Rom 8 :3,4 le Semeur.

Le mot grec "Dikaima" se traduit par justice et signifie la "juste exigence" de la loi. Grâce à la vie sans péché de Jésus dans la chair, la juste exigence de la Loi peut être satisfaite en nous. Il a vain-cu le péché dans un corps comme celui que nous avons, pour pouvoir nous donner sa vic-toire. En fait, il vivra dans nos corps terrestres, sa vie sainte faite de séparation d’avec le péché si nous lui permettons de le faire. C’est là la promesse de la Nouvelle Alliance pour chaque enfant de Dieu, croyant et se confiant en lui. C’est absolument l’unique moyen par lequel quiconque peut satisfaire aux justes exigences de la Loi : « Christ en vous, l’espérance de ma gloire ». Col 1 :27. “J'ai été crucifié avec Christ; et si je vis, ce n'est plus moi qui vis, c'est Christ qui vit en moi; si je vis maintenant dans la chair, je vis dans la foi au Fils de Dieu, qui m'a aimé et qui s'est livré lui-même pour moi » Galates 2 : 20.

Il est capital que nous comprenions que la loi de la Nouvelle Alliance écrite dans le cœur est exactement la même que celle qui fut gravée sur la pierre. Ces grands principes spirituels sont le reflet du caractère de Dieu, et sont le fondement de son gouvernement. La différence n’est pas dans la loi mais dans la dispensation** de la loi. Ecrite uniquement sur des tables de pierre, elles ne peuvent que condamner et donner la mort, « car l’affection de la chair… ne se soumet pas à Dieu. » Rom 8 : 7.

Reçu dans le cœur spiritualisé par la grâce de Christ, la même loi devient un délice. Jean, le bien-aimé déclarait: “car l’amour de Dieu consiste à gar-der ses commandements. Et ses commandements ne sont pas pénibles.” 1 Jean 5 :3. Non seulement la loi n’est pas pénible pour l’enfant de Dieu rempli d’Esprit, mais l’obéissance est possible et joyeuse. Le psalmiste écrit: “ je prends plaisir à faire ta volonté, mon Dieu, et ta loi est au fond de mon cœur.” Psaumes 40 : 9 le Semeur.

Puisque la Nouvelle Alliance a été ratifiée par le sang de Christ, elle ne pouvait donc être ef-fective qu’après la mort de Jésus sur la croix. Ce fait crucial ne devrait pas être négligé. Vie et mort éternelle pourrait dépendre de la compréhension que nous avons de ce point fonda-mental. Paul écrit, « Car là où il y a un testament, il est nécessaire que la mort du testateur soit consta-tée. Un testament, en effet, n'est valable qu'en cas de mort, puisqu'il n'a aucune force tant que le testa-teur vit. » Hébreux 9 : 16, 17. Le mot « testament » dans ce texte est le même que « alliance ». Ce n’est qu’après que la mort d’un homme ait ratifié son testament que les provisions de ce testament peuvent être exécutées. De la même manière, le testament de Christ ou son al-liance entre en vigueur aussitôt qu’il l’a confirmé par sa mort au calvaire.

Un autre texte lève tout équivoque à ce sujet : « mes frères, prenons un exemple de la vie ordinaire. Lorsqu’un homme rédige son testament en bonne et due forme, personne ne peut l’annuler ou y ajouter quoi que ce soit. » Gal 3 : 15 le Semeur. Paul dit ici qu’après la mort d’un homme, son testament ne peut être modifié. Pas le moindre ajout ne peut être fait après la mort du testateur. Le testament restera pour toujours ainsi, exactement comme il était à la mort du testateur. Après la mort de Christ, aucun changement, quel qu’il soit ne peut être fait à son œuvre de salut pour l’humanité. Les termes sont scellés et ratifiés par le sang répandu. Chaque exigence à été parfaitement énoncée par le parfait modèle de sa vie sans péché et provision faite pour que soit écrite dans la pensée de chaque croyant sa loi ma-gnifiée. Selon les termes de cette Nouvelle Alliance, pas une seule âme ne serait abandonnée à souffrir sans soutien contre les puissants appels de la nature déchue. « Là où le péché a abondé, la grâce a surabondé.” Romains 5 : 20. Des promesses éternelles ancrées dans la na-ture invariable de Dieu offriraient le pouvoir de vaincre toutes faiblesses innées et cultivées. Normal que la Bible mette l’emphase sur les « meilleurs promesses » de ce glorieux arrange-ment !

Maintenant il devient aisé de comprendre certaines des choses que Jésus fit avant sa mort. Exemple, pourquoi a t-il institué la Sainte Scène avant que son corps ait été brisé? Le Jeudi soir avant son agonie et sa mort le Vendredi, Jésus et ses disciples étaient rassemblés dans une chambre haute. La coupe dans ses mains, il dit, « car ceci est mon sang, le sang de l’alliance, qui est répandu pour beaucoup, pour le pardon des péchés. Matthieu 26 : 28

N’est-ce pas curieux que Christ dise ces paroles avant que son sang ne soit répandu ? Il commandait un mémorial pour un évènement qui n’était même pas encore arrivé ! Pour quoi ? Parce que cela devait être introduit après sa mort pour être valide dans la Nouvelle Alliance. Rien ne pouvait être ajouté après sa mort.

Maintenant, permettez-moi de revenir à l’histoire que j’ai commencé à vous raconter au début du livre. Je venais juste de prêcher au sujet du sabbat dans l’une de mes campagnes. Alors que je descendais de la chaire pour serrer la main aux auditeurs pendant qu’ils sortiraient, trois jeunes hommes m’ont intercepté dans l’allée. L’un d’eux m’a parlé d’une voix plutôt forte, assez forte pour qu’environ cinquante personnes s’arrêtent pour écouter.

« Frère Joe, » m’a-t-il dit, « nous étions déçus ce soir par la manière avec laquelle tu nous a fait rentrer sous l’Ancienne Alliance. Ne réalises-tu pas que nous vivons sous la Nouvelle Al-liance maintenant, et que nous devons observer le dimanche et non plus le sabbat ? »

Même si une grande partie de l’auditoire quittait l’enceinte, le groupe de personnes qui étaient vers l’avant de la salle s’est rapproché pour écouter ce que les jeunes hommes disaient. Il était clair que je devais prendre le temps de répondre à la question défiante de ce trio. Comme je le soupçonnais, il s’est avéré qu’ils étaient de jeunes séminaristes en formation dans institut biblique local. Impatiemment, Bible à la main, ils attendaient dans une attitude triomphante que je leur donne une réponse.

D’habitude, je n’aime pas débattre de sujets à controverse dans des forums publics, de peur de remuer des natures combatives mais il semblait n’y avoir aucun moyen d’éviter ces élèves pasteurs. De toutes les façons, ils bloquaient complètement mon chemin, et ceux qui s’étaient rapprochés pour écouter attendaient maintenant d'écouter mes explications.

« Bien, il me semble que vous avez profondément étudié le sujet des alliances » fis-je

« Oh oui, m’ont-ils répondus, “nous savons tout au sujet des alliances” »

« Parfait » ais-je repris. « Vous savez donc sans doute quand l’Ancienne Alliance fut insti-tuée. » un d’eux répondit promptement, « elle a débuté au Mont Sinaï »

« Bien, et comment fut-elle ratifiée ? » leur ai-je demandé et sans un moment d’hésitation, l’un d’eux répondit, « Par l’aspersion du sang d’un bœuf. »

« Très Bien ! Et comment fut ratifié la Nouvelle Alliance ? » Tous trois répondirent en cœur, “Par le sang de Jésus sur la croix”.

Après avoir félicité les jeunes gens pour leurs connaissances des Écritures, je leur ai demandé de lire pour moi deux passages bibliques en se servant de leurs propres bibles. Hébreux 9 : 16, 17 et Galates 3:15. Acceptant joyeusement mon invitation, ils ont lu les deux passages, commentant chaque passage après lecture. « Sommes-nous d’accord sur le fait que la Nou-velle Alliance n’entra en vigueur qu’après la mort de Christ et que rien ne peut y être ajouté ou retranché après qu’il l’ait ratifiée à la croix ? » Le porte parole du groupe répondit par l’affirmative. Tous trois firent signe de la tête pour montrer leur accord.

Puis je leur ai dit, « maintenant, j’aimerais que vous répondiez à deux autres de mes ques-tions. Voici la première, et il vous faut réfléchir avec soin pour me donner la bonne réponse : quand est-ce que le dimanche a commencé ? » Il y eut un moment de silence, et puis un autre. Les jeunes gens se regardaient l’un l’autre, puis leurs regards s’abaissaient vers leurs pieds, puis ils me regardaient. Je leur ai calmement encouragé à répondre, « vous connaissez sûrement la réponse à cette question. Vous connaissiez toutes les autres réponses.

Quand et pourquoi les gens ont-ils commencé à observer le dimanche ? » Enfin, l’un d’eux dit, “ Nous observons le dimanche en l’honneur de la résurrection de Jésus.” Alors, j’ai continué “Là, je dois vous poser ma dernière question. Comment l’observance du dimanche pourrait-elle faire partie de la Nouvelle Alliance ? Vous venez de dire que rien ne pouvait y être ajouté après la mort de Christ. Il est mort le vendredi et est ressuscité le dimanche. Si dimanche fut ajouté après la mort de Jésus, il est impossible que cela fasse partie de la Nouvelle Alliance. Est-ce possible ? »

Les trois jeunes gens secouaient leurs pieds, lançaient des regards désespérés autour d’eux, et l’un d’eux dit, « nous étudierons encore le sujet et nous vous reverrons plus tard. » Puis ils sont sortis aussi vite qu’ils le pouvaient et je peux vous assurer qu’ils ne sont jamais revenus pour qu’on échange davantage au sujet des Alliances.

Le fait est que même si l’observance du dimanche avait commencé le jour de la résurrection, cela serait arrivé trois jours trop tard pour faire partie de la Nouvelle Alliance. A la fois la Bible et l’histoire prouvent que le dimanche n’a jamais été observé par l’église des apôtres. Cela arriva bien plus tard en résultat d’une apostasie progressive qui s’est développée dans les premiers siècles de l’église et qui a culminé dans l’accommodation païenne de Constantin en 330 de notre ère.

Des millions de membres d’églises aujourd’hui voient le dimanche comme un jour sacré, mé-morial de la résurrection de Christ. Il est certes vrai que Christ est ressuscité le premier jour de la semaine, mais nulle part dans la Bible il nous est commandé de prendre ce jour comme étant un jour saint. Des évènements tels que la crucifixion et la résurrection doivent être im-portants pour chaque chrétien, mais pas une seule parole de la Bible ne nous demande d’observer le vendredi ou le dimanche. Le seul jour jamais donné pour l’adoration hebdomadaire c’est le septième jour de la semaine, le même sabbat que Jésus garda à la semaine de la création et celui qu’il gardera avec son peuple à travers l’éternité. Genèse 2 : 1-3, Esaïe 66:22, 23.

La raison même pour le rejet du dimanche comme jour d’adoration est que cela n’était pas inclus dans la Nouvelle Alliance qui a été ratifiée par la mort de Jésus. Si Christ avait voulu que sa résurrection soit commémorée par l’observance du dimanche, il aurait pu l’introduire ce même jeudi soir de la Sainte Scène. Cela aurait donc été partie intégrante de l’alliance tout autant que le service de communion avec le lavement des pieds. Jésus n’a pas hésité à donner un mémorial pour sa mort, même si celle-ci n’avait pas encore eu lieu.

Il aurait pu tout aussi simplement commander l’observance de sa résurrection qui était encore future, pour qu’elle puisse devenir un terme de la Nouvelle Alliance. Il ne l’a pas fait ! Et personne ne l’a fait jusqu’au moment ou commença à s’accomplir la prophétie de Paul au sujet de l’apostasie qui suivrait son départ. Actes 20 : 29, 30. Il a parlé aussi de l’abandon de la vérité qui conduirait au couronnement de l’antéchrist. 2 Thessaloniens 2 : 3, 4. Il reste vrai qu’aucun indice d’un changement de loi n’est donné dans les Ecritures. L’invariable loi morale fut préservée dans l’Ancienne Alliance comme dans la Nouvelle comme révélation parfaite de la volonté de Dieu.

Dans ce contexte, nous sommes maintenant préparés à examiner Galates 4. Plusieurs ont été confus par l’allégorie utilisée par Paul pour illustrer l’Ancienne et la Nouvelle Alliance. Voici comment il écrit à ce sujet : « Car il est écrit qu'Abraham eut deux fils, un de la femme esclave, et un de la femme libre. Mais celui de l'esclave naquit selon la chair, et celui de la femme libre naquit en vertu de la pro-messe. Ces choses sont allégoriques; car ces femmes sont deux alliances. L'une du mont Sinaï, enfan-tant pour la servitude, c'est Agar, - car Agar, c'est le mont Sinaï en Arabie, -et elle correspond à la Jéru-salem actuelle, qui est dans la servitude avec ses enfants. » Versets 22-25.

Paul présente les deux fils d’Abraham, Ismaël et Isaac, comme représentant l’Ancienne et la Nouvelle Alliance. Il montre clairement qu’Ismaël, le fils d’Agar, symbolise l’Ancienne Alliance et Isaac, le fils de Sarah, est un type de la Nouvelle. « Pour vous, frères, comme Isaac, vous êtes enfants de la pro-messe; et de même qu'alors celui qui était né selon la chair persécutait celui qui était né selon l'Esprit, ainsi en est-il encore maintenant. Mais que dit l'Écriture? Chasse l'esclave et son fils, car le fils de l'es-clave n'héritera pas avec le fils de la femme libre. C'est pourquoi, frères, nous ne sommes pas enfants de l'esclave, mais de la femme libre. » Versets 28-31.

Ceci est intéressant. Comment les fils de ces deux femmes représentent-ils les deux al-liances? En fait, ils sont une illustration parfaite selon tout ce que nous avons appris jusqu’ici. Dieu avait promis un fils à Abraham par son épouse Sarah, mais à cause de l’âge avancé de celle-ci, aucun d’eux ne crut que quelque chose de pareil pourrait se produire. Sarah savait qu’elle était stérile et qu’elle avait largement passé l’âge de concevoir. Alors, elle suggéra à son mari de prendre Agar, sa servante pour avoir par elle un enfant. Cela semblait le seul moyen de sauver Dieu du gouffre d’une promesse impossible. Avec le temps, Abraham céda à ce plan de sauvetage et eu un fils par Agar.

C’est là une exacte illustration du « Nous le ferons » de l’Ancienne Alliance. Abraham tenta de trouver une solution par la chair, en se fiant aux efforts et plans humains. Cet accord a échoué tout autant que les promesses de l’Ancienne Alliance, et ceci parce qu’il n’a pas cher-ché à dépendre du pouvoir divin. Dieu ne reconnut jamais Ismaël comme étant le fils de la promesse.

Quand Isaac naquit, ce fut un miracle. Dieu avait fait sortir une nouvelle vie des entrailles d’une femme stérile. Les impossibilités physiques se sont effacées devant la puissance surna-turelle, créatrice de Dieu. Isaac est une parfaite représentation du principe de la Nouvelle Al-liance qui se base sur la régénération, l’expérience de la nouvelle naissance qui s'offre à tous ceux qui croient en la vie du fils de Dieu. Les entrailles naturelles physiques de Sarah étaient incapables de produire un quelconque fruit. De la même manière, le corps et l’esprit naturels, charnels du pécheur ne peuvent pas porter du fruit de l’obéissance. Quand Dieu s’est servi de son pouvoir pour créer en Sarah, une nouvelle vie, l’impossible s’est produit et elle a conçu un fils. Quand Dieu se sert de son pouvoir pour créer une vie nouvelle en nous, l’impossible se produit encore ; un être humain devient spirituel et obéissant.

Isaac n’est pas né « selon la chair » mais « selon l’Esprit. » Galates : 29. Parce que l’homme est charnel et faible dans la chair, il ne possède non plus le pouvoir d’atteindre la justice de la loi. Il lui faut, lui aussi, naître selon l’Esprit. Toute tentative d’obéir sur la base de l’Ancienne Al-liance ne produira que des enfants de l’esclavage. Il faut que la loi soit écrite dans le cœur par le Saint Esprit et accomplie par « Christ en vous. »

Cette allégorie d’Agar et de Sarah éclaircit un autre point important de la vérité. Ceux qui sont sous l’Ancienne Alliance sont les transgresseurs de la loi et ceux qui sont sous la Nouvelle Al-liance sont ceux qui gardent les commandements. Ce fut seulement quand Abraham désobéit à Dieu en prenant Agar qu’il accomplit le principe de l’Ancienne Alliance. Quand il eut confiance que Dieu lui donnerait un fils, il était obéissant à la volonté de Dieu, ceci représente de ma-nière juste les chrétiens de la Nouvelle Alliance. Malheureusement, trop souvent les inter-prètes modernes rendent ces faits confus ! Comme les trois jeunes prédicateurs, ils accusent ceux qui observent la loi d’être sous l’Ancienne Alliance. La vérité est l’exacte opposée. La loi n’est réellement observée que quand elle est écrite dans le cœur du croyant transformé. Alors elle devient la marque d’identification – le symbole d’amour – pour ceux qui sont nés de l’Esprit. Jésus a dit, « si vous m’aimez, gardez mes commandements. » Jean 14 :15. Jean écrit, « Car l'amour de Dieu consiste à garder ses commandements. » 1Jean 5 :3.

Vous êtes-vous jamais demandé pourquoi Dieu a donné à Abraham la circoncision comme signe de l’Ancienne Alliance ? N’est ce pas là une manière rude de représenter un agrément si important ? Pensez-y un instant et cela pourrait revêtir beaucoup de sens. Dieu a donné à Abraham la circoncision en signe, pour qu’il se rappelle de comment il avait échoué en ayant confiance en la chair. A travers toutes les Ecritures, la circoncision physique est liée à la dé-pendance en la chair. Paul écrit, « Car les circoncis, c'est nous, qui rendons à Dieu notre culte par l'Esprit de Dieu, qui nous glorifions en Jésus Christ, et qui ne mettons point notre confiance en la chair. » Philippiens 3 :3

Paul faisait une comparaison entre la vraie circoncision et ce qu’on nomme ainsi. De couper le prépuce n’était pas du tout la vraie circoncision : « Le Juif, ce n'est pas celui qui en a les dehors; et la circoncision, ce n'est pas celle qui est visible dans la chair. Mais le Juif, c'est celui qui l'est intérieure-ment; et la circoncision, c'est celle du cœur, selon l'esprit et non selon la lettre. La louange de ce Juif ne vient pas des hommes, mais de Dieu. » Romains 2 :28,29. Notez comment Paul part de la chair pour l’Esprit. Il dit que la vraie circoncision se passe dans le cœur et se glorifie de ce que Dieu fait et non de ce que l’homme fait. C’est ce qui se passe lorsque la nature charnelle est coupée à travers la conversion. La nouvelle naissance est la véritable expérience de la circoncision.

L’explication la plus claire se trouve dans l’épitre de Paul aux Colossiens : « Et c'est en lui que vous avez été circoncis d'une circoncision que la main n'a pas faite, mais de la circoncision de Christ, qui consiste dans le dépouillement du corps de la chair. » Colossiens 2 :11.

Ici, l’œuvre spirituelle de Dieu sur le cœur est appelée circoncision. C’est une circoncision que la main n’a pas faite, indiquant qu’aucun effort humain ne peut accomplir cette action. Il ne s’agit pas d’extraire de la chair physique, mais d’extraire la nature charnelle du péché en de-meurant en Christ. Cela est disponible pour tous sur les mêmes bases: « Et si vous êtes à Christ, vous êtes donc la postérité d'Abraham, héritiers selon la promesse. » Galates 3 : 29. Tous ceux qui reçoivent Christ deviennent héritiers de toutes les promesses faites à Abraham. Ceux qui font l’expérience vraie de la circoncision du cœur sont les vrais Juifs.

Personne ne peut continuer de se vanter d’appartenir à la bonne famille physique. Il n’y a plus ni juif, ni grec, ni homme, ni femme. L’acceptation est basée sur la foi personnelle en Jésus Christ comme sau-veur. Aucun homme ne peut non plus se réclamer de faveurs spéciales pour s’être coupé le prépuce. Ces choses étaient faites par des personnes qui basaient toutes choses sur « nous le ferons. » Ils recher-chaient la justification et le salut au travers des œuvres de la chair. Le plan de Dieu n’est pas celui des œuvres, mais celui de la grâce par la foi.

Est-ce donc à dire que les œuvres ne sont plus importantes? Puisque la loi ne peut pas justi-fier, doit-elle être abolie par le croyant ? La doctrine des Alliances établit au-delà de tout doute que la loi est tout aussi importante sous la Nouvelle comme sous l’Ancienne Alliance. Au lieu d’être écrite sur la pierre, elle est écrite dans le cœur. Au lieu d’être accomplie par nous, la loi est accomplie par Jésus en nous. Au lieu de garder la loi pour être sauvé, nous respectons la loi pour parce que nous sommes sauvés. Les mêmes œuvres d’obéissance demeurent, mais elles sont là pour une raison différente et pour un motif différent.

Quelques fois, sans le réaliser, nous pouvons commencer à nous confier en nos exercices re-ligieux plus que nous ne le devions. Aucun système de mérite ne doit obstruer les libres ca-naux de la foi, de l’amour et de la grâce. L’obéissance, mise à sa place est importante et né-cessaire mais elle doit toujours être à sa place; après la grâce et accompagnée par l’amour.

En fait, il est possible même aujourd’hui de se remettre sous l’Ancienne Alliance si nous commençons à nous fier à nos œuvres pour nous sauver. Tout comme les saints d’autrefois auraient pu recevoir la vraie circoncision en acceptant la régénération spirituelle, il nous est possible de retourner sous l’Ancienne Alliance en faisant confiance à la chair pour être sauvés.

Free Bible School

Bible School
Enroll in our Free Online Bible School Today!
Start your first lesson now!


Christian Hymns



Freebie!

Ultimate Resource
Request your free book, Ultimate Resource, today and learn how to study the Bible
Get It Now!


Back To Top