Personne nâa encore dĂ©couvert la fontaine de jouvence, et nul nâa Ă©tĂ© au travers du voile de la mort et en est retournĂ© pour nous dire Ă quoi cela ressemble. La seule information authentique que nous avons Ă ce sujet se trouve dans le grand livre de Dieu, la Bible. Câest lĂ que sont dĂ©voilĂ©s les rĂ©ponses aux questions qui ont, Ă travers les Ăąges, troublĂ©es les cĆurs de plusieurs hommes et femmes. Transperçant lâĂ©cume de lâĂ©motion et de la superstition humaine, une assurance satisfaisante sera apportĂ©e Ă ceux qui ont peur du futur et qui se demandent ce qui arrive Ă lâĂąme cinq minutes aprĂšs la mort.
Pour introduire ce sujet, il nous faut trouver la rĂ©ponse Ă une grande et fondamentale question. Si nous pouvons y rĂ©pondre convenablement, tous les autres mystĂšres au sujet de la mort et de lâĂąme se dĂ©couvriront Ă nos yeux comme sâouvrent les fleurs au soleil. Le sujet dâimportance capitale est celui-ci : Quelle est la nature inhĂ©rente de lâhomme ? comment Dieu lâa-t-il créé? PossĂšde t-il une nature mortelle ou immortelle ? DâaprĂšs le dictionnaire, le mot âmortelâ signifie « sujet Ă la mort », et le mot âimmortelâ veut dire « non sujet Ă la mort ». De maniĂšre plus simple, nous nous posons la question de savoir si Dieu a crĂ©e lâhomme avec une nature sujette Ă la mort ou alors ayant le pouvoir dâune vie sans fin.
La rĂ©ponse Ă cette question significative se trouve dans Job 4:17 « Lâhomme serait-il juste devant Dieu ? Serait-il pur devant celui qui lâa fait ? ». Ici ce trouve le mot que nous cherchons. Lâhomme est mortel, câest-Ă -dire sujet Ă la mort. Dieu ne lâa pas créé sans cette capacitĂ© de se dĂ©tĂ©riorer et de mourir. Le fait est, que Dieu seul possĂšde, de façon inhĂ©rente, ce pouvoir de lâexistence Ă©ternelle. Il est immortel. Et la seule fois quâapparait le mot immortel dans la Bible, il se rĂ©fĂšre Ă Dieu. « Au roi des siĂšcles, immortel, invisible, seul Dieu, soient honneur et gloire, aux siĂšcles des siĂšcles ! Amen ! » (1TimothĂ©e 1:17).
La famille humaine nâĂ©tait pas investie dâune immortalitĂ© naturelle. La Parole de Dieu nous assure, que Dieu seul, possĂšde ce genre de nature. Il est lâauteur de la vie, la grande source de toute existence. De lui, toute autre vie dans lâunivers tire sa source. « Le roi des rois et le Seigneurs des seigneurs, qui seul possĂšde lâimmortalitĂ©, qui habite une lumiĂšre inaccessible, que nul homme nâa vu ni ne peut voir, Ă qui appartiennent lâhonneur et la puissance Ă©ternellement. Amen! » (1 TimothĂ©e 6 :15,16).
A ce niveau, il est possible que quelquâun soulĂšve une autre question au sujet de lâimmortalitĂ© : Est-il possible que lâhomme est un corps mortel mais une Ăąme immortelle vivant dans le tabernacle de la chair ? Peut ĂȘtre la âvraieâ personne nâest pas du tout le corps mais lâentitĂ© âĂąme immortelleâ qui Ă sa demeure dans le corps mortel. Nous nâavons pas besoin de spĂ©culer sur ce point, car le sujet est traitĂ© de maniĂšre concise dans un grand nombre de textes bibliques.
JĂ©sus le plus grand maĂźtre que le monde a connu, a dĂ©clarĂ© que lâĂąme pouvait mourir, dans Matthieu 10 :28, il dit : « Ne craignez pas ceux qui tuent le corps et qui ne peuvent tuer lâĂąme ; craignez plutĂŽt celui qui peut faire pĂ©rir lâĂąme et le corps dans la gĂ©henne. » Par cette claire dĂ©claration, Dieu met fin Ă tout questionnement sur ce sujet. LâĂąme peut mourir et mourra dans les flammes de lâenfer. Ceci dit, elle ne peut ĂȘtre naturellement immortelle.
Ceci est certainement choquant pour plusieurs. Le point de vue traditionnel est exactement lâopposĂ© de celui-ci. Comme câest bouleversant dâapprendre que dans toutes les 1700 apparitions bibliques des mots « Ăąme » et « Esprit », pas une seule fois il nâest fait rĂ©fĂ©rence Ă eux comme Ă©tant Ă©ternels ou immortels.
DâoĂč vient donc cette doctrine ? La plupart dâentre nous depuis les premiĂšres annĂ©es de lâenfance ont dĂ©jĂ entendu parler de « lâĂąme qui ne meurt jamais ». Une chose est certaine, cela ne tire pas son origine des Ecritures. La vĂ©ritĂ© est que, cette doctrine nous vient directement de la tradition paĂŻenne et de la mythologie. La vieille pratique chinoise de lâadoration des ancĂȘtres Ă©tait ancrĂ©e dans la croyance selon laquelle lâĂąme ne meurt pas. Les hiĂ©roglyphes des pyramides Ă©gyptiennes rĂ©vĂšlent que la doctrine de lâimmortalitĂ© naturelle de lâĂąme Ă©tait Ă la base de leur adoration du dieu soleil. En Inde, oĂč jâai vĂ©cu des annĂ©es, les Hindous croient fermement en la rĂ©incarnation et la transmigration de lâĂąme. Les plus sombres pratiques des cĂ©rĂ©monies Voodoo en Afrique sont construites autour de la croyance en une Ăąme qui ne meurt pas.
Il nây a pas un seul texte dans la Bible qui soutient un tel enseignement; toutefois, la Parole nous dit comment cette doctrine a fait ses dĂ©buts et qui a Ă©tĂ© le premier prĂ©dicateur de cette idĂ©e. Lisons GĂ©nĂšse 3 :1-4, « Le serpent Ă©tait le plus rusĂ© de tous les animaux des champs, que lâEternel Dieu avait faits. Il dit Ă la femme: Dieu a-t-il rĂ©ellement dit: vous ne mangerez pas de tous les arbres du jardin? La femme rĂ©pondit au serpent : Nous mangeons du fruit des arbres du jardin. Mais quant au fruit de lâarbre qui est au milieu du jardin, Dieu a dit : vous nâen mangerez point et vous nây toucherez point, de peur que vous ne mouriez. Alors le serpent dit Ă la femme : vous ne mourrez point. »
Notez, sâil-vous-plait, que quelquâun nâĂ©tait pas dâaccord avec Dieu. Le crĂ©ateur avait dĂ©clarĂ© que le pĂ©chĂ© apporterait la mort, mais Satan a dit le contraire, « vous ne mourrez point. » Cela fut le tout premier mensonge de grand-pĂšre, et celui qui, le premier a dit ce mensonge, a depuis toujours tentĂ© de le soutenir. Ce premier sermon sur lâimmortalitĂ© naturelle a Ă©tĂ© redit plusieurs fois Ă travers les siĂšcles, trĂšs souvent par des prĂ©dicateurs et des thĂ©ologiens qui auraient dĂ» mieux connaitre ce sujet. Il y a quelques annĂ©es, le « Readerâs Digest » a publiĂ© un article titrĂ© « Il nây a pas de mort » Ă©crit par un des plus populaires pasteurs Protestants AmĂ©ricain. Ce grand prĂ©dicateur dit exactement ce que le grand sĂ©ducteur dit Ă Eve, « vous ne mourez pas vraiment. Ce pourrait sembler comme la mort, mais en fait, vous continuerez de vivre et de connaitre par la suite, et mieux quâavant. »
Cette doctrine peut-elle ĂȘtre dangereuse ? Bien sĂ»r, il est question de bien plus que la promulgation dâune fausse dĂ©claration. Les implications de cet enseignement satanique sont profondes et ses consĂ©quences sont Ă©ternelles. Des millions seront perdus parce quâils ne comprennent pas la vĂ©ritĂ© au sujet de la nature humaine. Cette imposture ouvre une porte qui peut plonger la vie dans lâobscuritĂ© et la placer sous le contrĂŽle dĂ©moniaque. La seule protection que nous aurons jamais contre ce danger insidieux est de connaitre la vĂ©ritĂ© et le rapport quâil y a entre la mort et lâĂąme.
Nous sommes immĂ©diatement frappĂ©s par le mot âretourne.â AprĂšs la mort, tout semble retourner dâoĂč il est venu. La poussiĂšre retourne Ă la terre dâoĂč elle a Ă©tĂ© prise, et lâesprit retourne Ă Dieu qui lâa donnĂ©. La mort nâest que lâopposĂ© de la crĂ©ation.
Il est facile pour nous de nous faire une image de la pourriture et de la dĂ©composition du corps. Nous comprenons trĂšs bien que les composants physiques du corps sont les mĂȘmes que ceux de la terre elle-mĂȘme. Quand il est enterrĂ©, le corps est reconverti en Ă©lĂ©ments chimiques du sol, duquel le CrĂ©ateur lâa prit au commencement.
Mais quâen est-il donc de lâesprit qui retourne Ă Dieu ? Cela nâest pas si facile Ă comprendre. Il nâest pas un homme dans le monde qui peut lâexpliquer avec sa sagesse humaine. Toutefois, plusieurs versets de la Bible mettent en lumiĂšre ce point crucial. Jacques a Ă©crit, « Comme le corps sans Ăąme est mort, de mĂȘme la foi sans les Ćuvres est morte. » Jacques 2 :26. Le mot âĂąmeâ (esprit) peut ĂȘtre traduit par âsouffleâ ou âair.â La racine grecque de ce mot est âpneuma.â De lĂ nous tirons les mots français tels que âpneumonieâ puisquâelle est une maladie des poumons, ou de la respiration. Nous avons les âpneusâ qui portent ce nom Ă cause de lâair quâils renferment. Mais le mĂȘme mot grec « pneuma » a aussi un autre sens. Il signifie Ă©galement « esprit. » Par exemple, le terme grec pour « Saint Esprit » câest « Hagios pneumatos, » « Saint Souffle » ou « Saint Esprit. »
Ceci nous conduit Ă une intĂ©ressante conclusion. Les mots « souffle » et « esprit » sont souvent utilisĂ©s de maniĂšre interchangeable dans la Bible. Job dit, «Aussi longtemps que jâaurai ma respiration, et que le souffle de Dieu sera dans mes narinesâ Job 27:3. Maintenant, il nâest pas besoin de possĂ©der une grande intelligence pour comprendre que Job dĂ©crivait la mĂȘme chose par les mots « souffle » et « esprit. » Lâhomme nâa que le souffle dans ses narines. En fait, câest cela que Dieu souffla dans les narines de lâhomme au moment de la crĂ©ation. « LâEternel Dieu forma lâhomme de la poussiĂšre de la terre. Il souffla dans ses narines un souffle de vie et lâhomme devint un ĂȘtre vivant. » GenĂšse 2 :7.
Maintenant, lâimage commence Ă sâĂ©claircir. Quand Salomon a dĂ©crit lâesprit devant retourner Ă Dieu, il faisait allusion au souffle, parce que câĂ©tait ce que Dieu a donnĂ© dĂšs le commencement, et câest pourquoi, câĂ©tait bien la seule chose qui pourrait maintenant « retourner » Ă celui qui lâa donnĂ©. Le texte de GenĂšse 7 : 22 fait allusion, dans sa version originale, au souffle de vie comme « le souffle de lâEsprit de vie. »
Le psalmiste dĂ©crit la mort en ces mots, « Tu leur retires le souffle ; ils expirent, et retournent Ă la poussiĂšre. Tu envoies ton souffle, ils sont créés, et tu renouvelles la face de la Terre. » (Psaumes 104 : 29, 30). Ici, lâordre est inversĂ©, et leur souffle retourne Ă Dieu lors de la mort. Salomon a dit que lâesprit retourne. Ici, Dieu donne lâesprit lorsquâil crĂ©e, mais la GenĂšse dit quâil a donnĂ© le souffle quand il a créé. Cela nâest Ă©vident que lorsque nous comprenons que les deux mots sont interchangeables, car ils veulent dire la mĂȘme chose.
Il nous faut noter que cet « esprit de vie » nâest pas nĂ©cessairement le mĂȘme que le Saint-Esprit, tout comme le âsouffle de vieâ nâest pas comparable Ă lâair que nous respirons rĂ©guliĂšrement. Le souffle ou esprit, câest la puissance spĂ©ciale et vivifiante de Dieu qui fait du corps un organisme fonctionnel. Lisons une fois de plus GenĂšse 2 :7 et essayons dây visualiser lâacte de la crĂ©ation. « lâEternel Dieu forma lâhomme de la poussiĂšre de la terre. » Aucune difficultĂ© ne se pose Ă ce niveau. Nous pouvons voir ce corps sans vie, parfaitement formĂ© avec en lui les diffĂ©rents Ă©lĂ©ments nĂ©cessaires Ă la vie. Mais il nây avait pas de vie. Le cĆur ne battait pas encore. Le sang Ă©tait lĂ , mais il ne coulait pas. Le cerveau Ă©tait lĂ , mais il nâĂ©tait pas encore en activitĂ©.
Alors Dieu ajouta une chose de plus au corps quâil avait fait. Il « souffla dans ses narines un souffle de vie et lâhomme devint un(e) ĂȘtre (Ăąme) vivant(e). » GenĂšse 2 :7. Remarquons ensemble lâimportance de ces mots â ils sont trĂšs souvent mal compris. Dieu nâa pas mis une Ăąme dans le corps. Il a ajoutĂ© juste une chose â le souffle ou esprit. Et, comme rĂ©sultat de lâunion du corps et du souffle, lâhomme DEVINT une Ăąme.
Des millions ont acceptĂ©s le point de vue erronĂ©e et traditionnelle selon laquelle Dieu aurait mit une Ăąme dans le corps pour crĂ©er lâhomme. Ceci est entiĂšrement fondĂ© sur la doctrine commune de toutes les religions non-chrĂ©tiennes. Dans la Bible, sauf dans un usage poĂ©tique ou allĂ©gorique, lâĂąme ne rentre, ni ne sort plusieurs fois du corps; lâĂąme nâa pas non plus, une existence indĂ©pendante du corps. Parce que le mot grec « psuche » signifiant âvieâ, a certaines fois Ă©tĂ© traduit par âĂąmeâ dans notre version King James (version anglaise de la Bible), **** I AM TRANSLATING TO FRENCH USING THE LOUIS SEGONG REVISE VERSION AND I HAVENâT EVIDENCE TO SAY THAT THE LIFE/SOUL DILEMMA IS PRESENT JUST THE SAME WAY AS IN KING JAMES.**** Certains ont tirĂ©s leurs mauvaise conclusions; mais ceci uniquement parce quâils donnent une mauvaise dĂ©finition au mot âĂąmeâ. Beaucoup ont reçu lâenseignement selon lequel lâĂąme possĂšde une immortalitĂ© naturelle, et chaque fois quâils lisent ou entendent ce mot, ils supposent une chose totalement fausse et non biblique. Pas mĂȘme une fois dans la Bible, il nâest fait mention de lâĂąme comme Ă©tant immortelle ou impĂ©rissable.
Le fait est que, lâĂąme est la vie consciente qui a prit naissance quand Dieu a ajoutĂ© le souffle ou esprit au corps. Une simple illustration nous aidera Ă saisir cette vĂ©ritĂ© de maniĂšre plus claire. Disons que le corps est une ampoule Ă©lectrique. Le courant Ă©lectrique qui traverse lâampoule câest le souffle de vie que Dieu a mis dans le corps, et la lumiĂšre elle-mĂȘme reprĂ©sente lâĂąme quâest devenu lâhomme aprĂšs que le souffle se soit joint au corps. Alors que nous regardons Ă la brillante lumiĂšre, nous voyons une parfaite reprĂ©sentation la crĂ©ation achevĂ©e. Maintenant, si nous appuyons sur le bouton et que nous Ă©teignions la lumiĂšre. Que se passerait-il ? Le courant nâaurait plus alimentĂ© lâampoule, tout comme le souffle dĂ©laisse le corps Ă la mort. OĂč serait donc la lumiĂšre ? Serait-elle revenue dans la prise Ă©lectrique ? Non, elle a simplement cessĂ© dâexister quand le courant sâest sĂ©parĂ© de lâampoule. Posons-nous donc la question, oĂč est lâĂąme quand le souffle se sĂ©pare du corps ? Il nâexiste simplement plus dâĂąme, jusquâĂ la rĂ©surrection, oĂč Dieu redonnera Ă ce moment le souffle de vie au corps.
Cela ne devrait plus nous paraĂźtre Ă©trange maintenant que nous savons comment Ă la mort, tout âretourneâ Ă son Ă©tat dâorigine. Avant la crĂ©ation, lâhomme nâexistait pas dans une forme immatĂ©rielle ou incorporelle. Il nây avait aucune personnalitĂ©, aucune Ă©motion consciente avant que Dieu nâajoute le souffle au corps. A ce moment, lâhomme devint âune Ăąme vivanteâ. Si lâĂąme rĂ©sulte de cette union, Ă quel moment cesse t-elle dâexister ? Certainement lors de la sĂ©paration de lâunion entre le souffle et le corps.
Supposons que nous avons deux choses devant nous: des planches et des clous. Prenons un marteau et enfonçons les clous dans les planches pour en faire une caisse. A cet instant, nous constatons que nous avons donc trois choses au lieu de deux ; nous avons les planches, les clous et la caisse. Plus tard, si nous enlevons les clous avec soin et les dĂ©posons prĂšs des planches, nous nâaurions que deux choses devant nos yeux : les planches et les clous. Quâadviendrait-il de la caisse ? Il nây aurait pas de caisse, parce quâil faudrait que les planches et les clous soient ensemble pour quâelle existe.
De la mĂȘme maniĂšre, Dieu a commencĂ© avec deux choses: le corps et lâesprit. Quand il les a mis ensemble, lâĂąme apparut et commença Ă exister. A la mort, nous dit le sage Salomon, lâesprit retourne Ă Dieu et le corps retourne Ă la poussiĂšre. Et nulle part dans la Bible il nous est dit que lâĂąme subsisterait aprĂšs que le corps soit rentrĂ© Ă la poussiĂšre. LâĂąme ou la vie, nâont pas dâexistence sans la puissance de Dieu rĂ©sidant dans le corps. A la mort, cette puissance est retirĂ©e; elle retourne Ă Dieu ; et lâĂ©tat de lâhomme est exactement celui dâavant que le souffle ne se joigne au corps. Ceci veut dire quâil y aurait Ă ce moment aucune vie, aucune conscience et aucune personnalitĂ©.
Les animaux aussi, sont appelĂ©s Ăąmes dans la Bible, et ce, parce quâils ont reçu de Dieu, le mĂȘme pouvoir qui les fait vivre (Voir Apocalypse 16 :3) *** « Et il devint un ĂȘtre vivant.» GenĂšse 2 : 7 (Version Louis Segond). Le sage a Ă©crit, « Car le sort des fils de lâhomme et celui de la bĂȘte sont pour eux un mĂȘme sort ; comme meurt lâun, ainsi meurt lâautre, ils ont tous un mĂȘme souffle⊠Tout va dans un mĂȘme lieu; tout a Ă©tĂ© fait de la poussiĂšre, et tout retourne Ă la poussiĂšre. » (EcclĂ©siaste 3 :19,20). Ceci ne veut certainement pas dire que lâhomme et les animaux ont la mĂȘme fin ultime. Il y aura une rĂ©surrection et un jugement pour les crĂ©atures morales de Dieu mais la vie ne provient que de Dieu, quâelle soit humaine ou animale. Et cette vie, dans la Bible, est souvent appelĂ©e Ăąme.
Pierre inspirĂ©, dit que David est lĂ , dans sa tombe et quâil nâest pas encore montĂ© au ciel. Comme câest intĂ©ressant ! Si lâhomme selon le cĆur de Dieu nâavait pas encore reçu sa rĂ©compense 1000 ans aprĂšs sa mort, quâen serait-il de toutes les autres bonnes personnes qui ont vĂ©cus et sont mortes avant cette Ă©poque ? Elles aussi se reposent dans leurs tombes, attendant lâappel de Dieu Ă la rĂ©surrection.
JĂ©sus donna au peuple de Son temps cette assurance, « Et Dieu te le revaudra lorsque les justes ressusciteront » (Luke 14 :14, Le Semeur). Il dit encore, « Car le Fils de lâhomme doit venir dans la gloire de son PĂšre, avec ses anges ; et alors il rendra Ă chacun selon ses Ćuvres » (Matthieu 16 :27). Il nây lĂ , aucune Ă©quivoque. Dans un langage simple et direct, JĂ©sus a dĂ©clarĂ© que personne ne recevra sa rĂ©compense jusquâau jour de la rĂ©surrection lors de son second avĂšnement. Ceci veut dire quâaucun des morts justes nâest allĂ© au ciel jusquâici. Tous attendent dans leurs tombes le jugement et la fin du monde. Les paroles qui suivent, parmi les derniĂšres de la Bible, confirme ce fait. « Voici, je viens bientĂŽt, et ma rĂ©tribution est avec moi, pour rendre Ă chacun selon ce quâest son Ćuvre. » (Apocalypse 22 :12). Cette rĂ©tribution au dernier jour est dâavantage dĂ©crite par Paul dans 1 Corinthiens 15 :53, « ⊠et que ce corps mortel revĂȘte lâimmortalitĂ©. » Quand cela arrivera t-il ? « en un instant, en un clin dâĆil, Ă la derniĂšre trompette » (verset 52).
VoilĂ qui rĂ©sout sans aucune autre ombre la question de la rĂ©tribution des justes. Quâen est-il des mĂ©chants ? Quand seront-ils punis pour leurs pĂ©chĂ©s ? LâĂ©tonnante rĂ©ponse se trouve dans 2 Pierre 2 : 9, âle Seigneur sait dĂ©livrer de lâĂ©preuve les hommes pieux, et rĂ©server les injustes pour ĂȘtres punis au jour du jugement. » Simple et Claire ! Les mĂ©chants sont rĂ©servĂ©s quelque part jusquâĂ lâarrivĂ©e du jour du jugement. Ou sont-ils rĂ©servĂ©s? JĂ©sus rĂ©pond Ă la question, âNe vous Ă©tonnez pas de cela; Car lâheure vient oĂč tous ceux qui sont dans les sĂ©pulcres entendront sa voix, et en sortiront. Ceux qui auront fait le bien ressusciteront pour la vie, mais ceux qui auront fait le mal ressusciteront pour le jugement.â (Jean 5 :28,29).
Notre Seigneur a clairement spĂ©cifiĂ© que tous seraient rĂ©servĂ©s dans leurs tombes jusquâau moment de leur appel pour recevoir soit la vie, soit la mort Ă©ternelle. Ce nâest pas juste de la bonne thĂ©ologie, câest aussi du bon sens. Il va de soit que personne ne peut ĂȘtre puni avant dâĂȘtre jugĂ©. La justice le requiert. MĂȘme le juge le plus inique serait accusĂ© et poursuivi pour avoir agit autrement. Supposons quâun homme accusĂ© de voler se prĂ©sente devant le juge et que ce juge dirait, « Enfermez-le pour les dix prochaines annĂ©es, ensuite nous lâentendrons sur cette affaire. » Non! Jamais! Cela ne saurait ĂȘtre! Les juges de la terre pourraient-ils agir ainsi Ă lâĂ©gard des mĂ©chants? Jamais ! Le jugement serait une farce dans ce cas, il nâaurait aucun sens.
Le merveilleux message de la Bible est que, les justes et les mĂ©chants dorment dans leurs tombes jusquâau jour de la rĂ©surrection. A ce moment-lĂ , ils feront face au jugement, aprĂšs quoi, la punition et la rĂ©compense seront assignĂ©s. Job a dit, « Ainsi lâhomme se couche et ne se relĂšvera plus, Il ne se rĂ©veillera pas tant que les cieux subsisteront, Il ne sortira pas de son sommeil.
Oh ! si tu voulais me cacher dans le sĂ©jour des morts, Mây tenir Ă couvert jusquâĂ ce que ta colĂšre fĂ»t passĂ©e, Et me fixer un terme auquel tu te souviendras de moi !
Si lâhomme une fois mort pouvait revivre, Jâaurais de lâespoir tout le temps de mes souffrances, JusquâĂ ce que mon Ă©tat vĂźnt Ă changer. Tu appellerais alors, et je te rĂ©pondrais, Tu languirais aprĂšs lâouvrage de tes mains. » (Job 14:12-15).
Lazare Ă©tait mort. JĂ©sus a dit Ă ses disciples, âLazare, notre ami, dort ; mais je vais le rĂ©veiller. Les disciples lui dirent : Seigneur, sâil dort, il sera guĂ©ri. JĂ©sus avait parlĂ© de sa mort mais ils crurent quâil parlait de lâassoupissement du sommeil. Alors JĂ©sus leur a dit ouvertement : Lazare est mort. » (Jean 11 :11-14).
Voici un exemple classique du vĂ©ritable enseignement biblique au sujet de la mort. Christ lâappela sommeil. Plus tard, se tenant devant la cavitĂ© rocheuse qui servait de sĂ©pulture Ă son ami, il cria, â Lazare, sors ! » Il nâa pas dit « Lazare descend. » Lazare nâĂ©tait pas au ciel, il nâĂ©tait pas non plus ailleurs, si ce nâest dans les murs de sa tombe. En rĂ©ponse Ă lâappel de JĂ©sus, il se rĂ©veilla de son sommeil de mort et marcha vers la lumiĂšre du soleil.
Plusieurs rĂ©cits exagĂ©rĂ©s, au sujet de personnes qui sont revenus de la mort ont dĂ©jĂ circulĂ©s mais ceci est le plus authentique de tous. Il nây a absolument aucun doute sur le fait que Lazare Ă©tait mort depuis quatre jours. Ses sĆurs se sont opposĂ©es quand JĂ©sus donna lâordre dâĂŽter la pierre. Marthe dit, « ⊠Seigneur, il sent dĂ©jà » (Jean 11 : 39).
La plupart des rĂ©cits modernes de personnes ressuscitant dâun arrĂȘt cardiaque incluent des Ă©pisodes dramatiques de vues du ciel. Que dit cet homme juste au sujet de ses quatre jours de mort ? Rapporte t-il des visions dâune rĂ©compense cĂ©leste ? Pas un mot. Il dormait, exactement comme JĂ©sus a dit Ă ses disciples. Ce fut pour lui comme un instant dâoubli.
De plus, quelle punition indescriptible cela aurait Ă©tĂ© de ramener Lazare dans ce sombre monde aprĂšs quâil est Ă©tĂ© en la prĂ©sence de Dieu. Il aurait surement suppliĂ© de ne pas revenir sâil jouissait vraiment de la rĂ©compense des justes. La reprise dâune vie terrestre aurait Ă©tĂ© pour lui pire que lâhorreur de lâenfer en comparaison avec quatre-vingt seize heures au paradis. Notre Seigneur nâa certainement pas Ă©tĂ© coupable dâavoir fait cette mauvaise blague Ă son ami Lazare.
Pourquoi trouvons-nous difficile de croire la simple terminologie employĂ©e par JĂ©sus en dĂ©crivant la mort ? Nous nâavons certainement aucun problĂšme Ă comprendre la nature du pĂ©chĂ©. Supposons quâun homme se fasse surprendre par le sommeil sur un banc public. Il dort si profondĂ©ment quâil ne se rend pas compte de la venue dâun agresseur. Un instant plus tard, il est couchĂ©, mort dans une marre de sang. On dira donc selon la conception populaire de la mort que, cet homme qui ne savait rien quand il dormait, sait soudainement tout puisque son Ăąme a quittĂ© son corps. Comment cela pourrait-il ĂȘtre vrai? JĂ©sus a dit que la mort est un sommeil. Si lâhomme ne savait rien quand il dormait, comment pourrait-il en savoir dâavantage aprĂšs la mort ? Les paroles de Christ nâauraient pas de sens si nous les faisions signifier avec ce que nous voulons croire.
Nous ne sommes pas abandonnĂ©s Ă tĂątonner au sujet de ce sommeil de la mort. Plusieurs auteurs bibliques donnent des explications dĂ©taillĂ©s de ce que câest. « Ne vous confiez pas aux grands, aux fils de lâhomme, qui ne peuvent sauver. Leur souffle sâen va, ils rentrent dans la terre, et ce mĂȘme jour, leurs desseins pĂ©rissent. » (Psaumes 146 : 3, 4).
Au delĂ de tous les aspects Ă©nigmatiques que pourraient susciter des discussions au sujet de la mort, les auteurs inspirĂ©s ont le plus souvent parlĂ©s de sa nature inconsciente. Pas une fois nous trouvons dâexcitantes descriptions de la vie aprĂšs la mort qui sont si courantes dans la version moderne de cette doctrine. Cette thĂ©ologie a directement adoptĂ© ses croyances des formes plaisantes dâadoration paĂŻenne. David a dit, « Il retourne Ă la Terre ; et ce jour-mĂȘme ses pensĂ©es pĂ©rissent. ». Salomon a Ă©crit, « Les vivants, en effet, savent quâils mourront; mais les morts ne savent rien, et il nây a pour eux plus de salaire, puisque leur mĂ©moire est oubliĂ©e. Et leur amour, et leur haine, et leur envie, ont dĂ©jĂ pĂ©ri ; et ils nâauront plus jamais aucune part Ă tout ce qui se fait sous le soleil⊠Tout ce que ta main trouve Ă faire avec ta force, fais-le ; car il nây a ni Ćuvre, ni pensĂ©e, ni science, ni sagesse, dans le sĂ©jour des morts, oĂč tu vas. » EcclĂ©siaste 9:5,6,10.
Si quelquâun cherchait dĂ©libĂ©rĂ©ment Ă produire des mots et dâexpressions plus forts pour soutenir que la mort est un Ă©tat de sommeil sans rĂȘve, il atteindrait difficilement la pertinence des mots du sage. Supposons un instant que ces mĂȘme puissants mots Ă©tait utilisĂ©s pour faire lâapologie dâun Ă©tat de la conscience aprĂšs la mort. En dâautres termes, supposons que Salomon avait dit, « leur amour, et leur haine, et leur envie continuerontâŠ, car il y a Ćuvre, pensĂ©e, science et sagesse dans le sĂ©jour des morts oĂč tu vas. » Une phrase aussi claire serait Ă juste titre la fin de tout le dĂ©bat sur le sujet. Qui pourrait disputer une telle phrase ?
Mais voici lâincroyable vĂ©ritĂ©! Non seulement la Bible ne contient aucune phrase de ce genre, mais elle dĂ©clare le contraire Ă rĂ©pĂ©tition! MalgrĂ© cela, les gens continuent de croire uniquement ce quâils veulent bien croire. Refusant de voir les nombreux versets donnĂ©s par de nombreux auteurs inspirĂ©s qui nous donnent la vĂ©ritĂ© au sujet de la mort, des multitudes suivent aveuglĂ©ment les traditions apprises de leurs parents ou pasteurs.
Nous lisons encore, « Ce nâest pas le sĂ©jour des morts qui te loue, ce nâest pas la mort qui te cĂ©lĂšbre ; ceux qui sont descendus dans la fosse nâespĂšrent plus en ta fidĂ©litĂ©. Le vivant, le vivant, câest celui-lĂ qui te loue, comme moi aujourdâhui. » (EsaĂŻe 38:18,19). Les justes qui sont morts loueraient-ils Dieu sâils Ă©taient au ciel Ă leurs morts ? « Ce ne sont pas les morts qui cĂ©lĂšbrent lâEternel, ce nâest aucun de ceux qui descendent dans le lieu du silence » (Psaumes 115 :17). « Car celui qui meurt nâa plus ton souvenir ; qui te louera dans le sĂ©jour des morts? » (Psaumes 6 : 6)
Devrions-nous rĂ©duire ses apparences psychiques Ă de simples aberrations Ă©motionnelles dâindividus instables ? Difficilement. Le fait est que des formes apparaissent, ceci a Ă©tĂ© vĂ©rifiĂ© un nombre innombrable de fois. Seulement, sur la base de lâinfaillible Parole de Dieu, nous pouvons rejeter de maniĂšre catĂ©gorique ces apparitions et voir en elles, une manifestation des esprits de la mort. Les morts ne peuvent revenir ; tout comme il nâont aucune existence post-mortem dans quelque forme consciente et vivante que ce soit.
Qui donc apparait dans ces formes corporelles et profĂšre des mensonges au nom des innocents dĂ©cĂ©dĂ©s? Qui dâautre que le pĂšre du mensonge dont la premiĂšre imposture concernait la mort ? Il contredit ouvertement Dieu quand il dit Ă Eve, « Vous ne mourrez pas. » Quand la mort survint, Satan tenta de faire croire au survivant que ce nâĂ©tait quâune illusion. En personnifiant ceux qui sont mort, Satan a persuadĂ© des millions de personnes quâil avait raison et que Dieu avait tort. Acceptant le tĂ©moignage de leurs yeux et de leurs oreilles comme Ă©tant supĂ©rieur Ă celui de la Bible, plusieurs deviennent des experts pour ce qui est de faire appel aux esprits lors de sĂ©ances spirites.
Souvent, Satan exploite la peine de ceux qui ont perdus des ĂȘtres chers et essaie de les attirer dans son piĂšge spirite en prĂ©tendant ĂȘtre la personne mĂȘme quâils ont aimĂ©s. Quelle accablante illusion! Seuls ceux qui ont fortifiĂ©s leurs pensĂ©es par les vĂ©ritĂ©s de la Bible seront capables de tenir fermer contre ce genre dâattaque.
Permettez-moi de partager avec vous un exemple incroyable du mode opĂ©ratoire de Satan. Un ami qui mâest cher Ă©tait missionnaire en Afrique pendant plusieurs annĂ©es. Alors que sa femme et lui vivait dans une station missionnaire isolĂ©e, leur fille de trois ans fut touchĂ©e dâune fiĂšvre tropicale, cela lui fut fatal. Ils ont enterrĂ© la petite fille sur le flanc de la montagne en face de leur maison. Quelques jours aprĂšs lâenterrement, la mĂšre Ă©tait assise dans sa cuisine quand la porte sâouvrit brusquement, et la petite fille courue Ă travers la piĂšce sâĂ©lançant pour se jeter dans les bras de sa mĂšre. Pouvez-vous vous imaginer ce genre de scĂšne dâhorreur traumatique ? En plus de cela, la petite fille cria, « Maman, je ne suis pas morte ! Je ne suis pas morte ! »
Heureusement, cette mĂšre connaissait la vĂ©ritĂ© biblique au sujet de la mort, et Dieu lui donna la force de prier instamment pour ĂȘtre dĂ©livrĂ©e de cette mascarade satanique. Quand elle appela le nom de JĂ©sus, la forme disparut.
Est-ce là un cas isolé ? Non, malheureusement. Des expériences comme celles-ci se sont répétées encore et encore. Sans doute, il y a des charlatans qui créent leurs propres illusions, mais nous devons reconnaitre que trÚs souvent, le prince du mal manipule les pensées par son expertise surnaturelle dans le domaine de la fourberie.
Pensons un moment Ă ce que cela implique! Plusieurs ont littĂ©ralement soumis leur vies au contrĂŽle des dĂ©mons, croyants ĂȘtre conseillĂ©s par leurs bien-aimĂ©s. Ne voyez-vous pas la monstruositĂ© de la situation ? Et ne voyez-vous pas comment Satan peut commencer Ă contrĂŽler les vies mĂȘme de ChrĂ©tiens qui nâont pas compris le vrai enseignement biblique au sujet de la mort ? La seule suretĂ© pour qui que se soit, câest la Parole de Dieu. Cependant, la plateforme est faite pour que la majoritĂ© de Catholiques et Protestants soient emportĂ©s par la manifestation finale de la puissance satanique; tout ceci parce quâil leur a Ă©tĂ© enseignĂ© un mensonge au sujet de lâĂ©tat des morts.
Il y a lĂ , une image parfaite et inspirĂ©e du vrai rĂ©confort et nous avons besoin de comprendre clairement quels mots Paul utilisaient pour nous apporter un tel rĂ©confort. Les deux versets prĂ©cĂ©dents, offrent ces paroles, « Car le Seigneur lui-mĂȘme, Ă un signal donnĂ©, Ă la voix dâun archange, et au son de la trompette de Dieu, descendra du ciel, et les morts en Christ ressusciteront premiĂšrement. Ensuite, nous les vivants qui seront restĂ©s, nous serons tous ensemble enlevĂ©s avec eux sur des nuĂ©es, Ă la rencontre du Seigneur dans les airs, et ainsi nous serons toujours avec le Seigneur. »
Ici, Paul dĂ©crit, sans aucune limite, la maniĂšre selon laquelle se passera notre rencontre avec le Seigneur. Ne survolez pas les mots « et ainsi » dans ce texte. Ils signifient « de cette maniĂšreâ. Par ces deux mots, Paul Ă©carte toute autre maniĂšre dâĂȘtre avec le Seigneur. Quand il dĂ©crit la venue de JĂ©sus et la rĂ©surrection des saints, il exclut, automatiquement, toute autre façon dâĂȘtre avec le Seigneur. Il nous encourage par la suite Ă nous consoler les uns les autres par ces paroles.
Je rĂ©pĂšte quâil ne peut y avoir aucun rĂ©confort dans le concept pseudo-chrĂ©tien selon lequel une entitĂ© invisible et impalpable quitte le corps Ă la mort pour ĂȘtre puni ou rĂ©compensĂ©. Est-ce rassurant de savoir que des frĂšres perdus sont dans la souffrance et le tourment dâun feu qui ne sâĂ©teint pas ? Y a-t-il un soulagement Ă la pensĂ©e que des bien-aimĂ©s regardent depuis le ciel, aux circonstances Ă©cĆurantes de leurs frĂšres restĂ©s sur la terre ? Pas de surprise que Paul ait Ă©tĂ© si spĂ©cifique dans sa description de la seconde venue de JĂ©sus et de la rĂ©surrection comme Ă©tant le seul moyen pour quiconque dâĂȘtre avec le Seigneur aprĂšs la mort, et donc, comme Ă©tant le seul moyen dâĂȘtre rĂ©confortĂ©s du dĂ©part de nos biens-aimĂ©s.
La magnifique dĂ©claration de Paul met lâemphase sur un glorieux fait : la mort et la tombe nâest pas la fin. Il y aura un rĂ©veil du sommeil de la mort. Les justes recevront le don de lâimmortalitĂ©, mais cela se produira « en un instant, en un clin dâĆil, Ă la derniĂšre trompette. La trompette sonnera, et les morts ressusciteront incorruptibles, et nous, nous serons changĂ©s. Car il faut que ce corps corruptible revĂȘte lâincorruptibilitĂ©, et que ce corps mortel revĂȘte lâimmortalitĂ©. » (1 Corinthiens 15 : 52, 53). JĂ©sus dit, « Ne vous Ă©tonnez pas de cela ; car lâheure vient oĂč tous ceux qui sont dans les sĂ©pulcres entendront sa voix et en sortiront. Ceux qui auront fait le bien ressusciteront pour la vie, mais ceux qui auront fait le mal ressusciteront pour le jugement. » (Jean 5 : 28, 29).
Tous les morts ressusciteront pour faire face aux grands dĂ©crets du jugement. Quâils se soient endormis depuis 1000 ans ou cinq minutes avant lâapparition de JĂ©sus, il leurs semblera quâune seule fraction de seconde sâest Ă©coulĂ©e.
Certains ont remis en question la maniĂšre par laquelle Christ peut restaurer les corps brisĂ©s et putrĂ©fiĂ©s de toutes les morts des siĂšcles passĂ©s. Il y en a qui ont Ă©tĂ© soufflĂ© par la force dâune explosion, dâautres sont morts consumĂ©s par le feu, et plusieurs encore sont dans les profondeurs des mers. Sera-ce un quelconque problĂšme pour le puissant CrĂ©ateur de la vie de ramener chacune de ses Ăąmes et de restaurer chaque personnalitĂ© ? Cela ne reprĂ©sente aucun problĂšme. Celui qui connait le nombre des cheveux de nos tĂȘtes et qui connait le nombre de moineaux dans le ciel nâaura aucune difficultĂ© Ă restaurer lâidentitĂ© de chaque individu.
Nous pouvons ne pas comprendre le processus, mais nous pouvons, malgrĂ© tout, y croire. Il existe plusieurs choses, tels que la tĂ©lĂ©vision ou les ordinateurs, qui restent un mystĂšre pour lâhomme ordinaire qui lâutilise. Toutefois, cela ne nous empĂȘche pas de savoir quâelles existent. Si pour la plupart, nous sommes stupĂ©faits Ă la vue de la complexitĂ© de lâĂ©lectronique, nous ne devrions pas nous attendre Ă saisir les secrets du pouvoir de la rĂ©surrection. NĂ©anmoins, nous pouvons avoir la ferme assurance que Dieu peut et restaurera Ă la vie tous les morts.
Dans ce contexte, le voleur demanda Ă JĂ©sus, au dernier moment de sa vie, â Souviens-toi de moi, quand tu seras dans ton rĂšgne. JĂ©sus lui rĂ©pondit : Je te le dis en vĂ©ritĂ©, aujourdâhui tu seras avec moi dans le paradis » (Luc 23: 42,43).
Est-ce en contradiction avec tous les autres versets que nous avons lu Ă ce sujet ? Il semble vraiment que JĂ©sus et le voleur iraient ce mĂȘme jour en la prĂ©sence de Dieu. Permettons Ă dâautres textes dâĂ©claircir ce mystĂšre. Trois jours aprĂšs sâĂȘtre adressĂ© au voleur repentant, JĂ©sus rencontra Marie prĂšs du tombeau ouvert. Alors quâelle Ă©tait aux pieds de JĂ©sus pour lâadorer, JĂ©sus lui dit : « Ne me touche pas ; car je ne suis pas encore montĂ© vers mon PĂšre. Mais va trouver mes frĂšres, et dis-leurs que je monte vers mon PĂšre et votre PĂšre, vers mon Dieu et votre Dieu. » (Jean 20 : 17)
Cette dĂ©claration de JĂ©sus apporte une troublante Ă©nigme. Sâil nâĂ©tait pas encore parti au ciel, comment pouvait-il assurer au voleur trois jours plus tĂŽt quâils iraient ensemble au ciel ce jour lĂ ? Et remarquez sâil vous plaĂźt que le paradis et le trĂŽne du PĂšre se trouve au mĂȘme endroit. Jean dit que lâarbre de vie est « au milieu du paradis de Dieu » Apocalypse 2 :7. Puis, dans Apocalypse 22 : 2, il explique que le tronc de lâarbre forme un arc qui enjambe la riviĂšre de la vie, qui elle-mĂȘme sort du trĂŽne de Dieu. Ceci situe la prĂ©sence de Dieu dans le paradis et ce, de maniĂšre indiscutable. Si JĂ©sus nâĂ©tait pas encore montĂ© vers son PĂšre au moment de sa rĂ©surrection, câest donc quâil nây Ă©tait pas montĂ© trois jours plus tĂŽt au moment de sa mort.
Ce mystĂšre est vite Ă©clairci quand nous considĂ©rons le contexte de Luc 23 : 43. Il nous faut savoir que les manuscrits originaux de la Bible ont Ă©tĂ© Ă©crits en une ligne de texte continue. Il nây avait aucune sĂ©paration de mots, de phrases, de versets ou de chapitres. En 1611, quand fut traduite la version King James (version Anglaise de la Bible), des Ă©rudits ont sĂ©parĂ©s les mots, insĂ©rant des signes de ponctuation, et ont divisĂ©s les textes en versets et chapitres. Ces hommes nâĂ©taient pas inspirĂ©s, mĂȘme sâils ont fait un travail remarquable dans lâensemble. Par nĂ©cessitĂ©, ils ont souvent dues mettre des virgules pour donner un sens aux mots qui Ă©taient traduits. Dans Luc 23:43, ils ont ajoutĂ© une virgule avant le mot âaujourdâhuiâ, ce qui fait dire Ă JĂ©sus, « Je te le dis en vĂ©ritĂ©, aujourdâhui tu seras avec moi dans le paradis. »
Dans le cas prĂ©sent, la virgule aurait due ĂȘtre mise aprĂšs le mot âaujourdâhuiâ, non pas avant lui. La phrase se lirait alors, « Je te le dis en vĂ©ritĂ© aujourdâhui, tu seras avec moi dans le paradis. » Ceci mettrait ce passage en parfaite harmonie avec le reste de la Bible.
En dâautres termes, JĂ©sus disait au voleur, « Je tâen donne aujourdâhui lâassurance â aujourdâhui quand il semble que je ne puis sauver personne, quand je suis abandonnĂ© de mes propres disciples et suis en train de mourir condamnĂ© comme un hors la loi â Je te donne aujourdâhui lâassurance que tu seras avec moi au paradis. »
Est-ce en contradiction avec le rĂ©cit sacrĂ© ? Non. Les traducteurs nâĂ©taient pas plus inspirĂ©s que nous le sommes. Seuls les auteurs originaux Ă©taient inspirĂ©s. Mettre la virgule aprĂšs le mot « aujourdâhui » est aussi fidĂšle au texte que de le mettre avant. La seule diffĂ©rence est quâune option offre lâharmonie totale des Ă©critures et que lâautre apporte une contradiction dĂ©sespĂ©rĂ©e. DĂ©cider de quel cĂŽtĂ© mettre la virgule ne devrait requĂ©rir aucune perspicacitĂ© surnaturelle.
Gardez Ă lâesprit que le voleur ne demandait que dâĂȘtre souvenu quand JĂ©sus reviendrait dans sa gloire. Il ne faisait la requĂȘte dâaucune rĂ©compense pour le jour oĂč sa mort approchait. Dans le mĂȘme esprit, nous voyons lâapĂŽtre des Gentils anticipant son dĂ©part vers sa vie Ă©ternelle, âCar pour moi, je sers dĂ©jĂ de libation, et le moment de mon dĂ©part approche. Jâai combattu le bon combat, jâai achevĂ© la course, jâai gardĂ© la foi. DESORMAIS la couronne de justice mâest RESERVEE ; le Seigneur, le juste juge, me la donnera DANS CE JOUR-LA, et non seulement Ă moi, mais encore Ă tous ceux qui auront aimĂ©s SON AVENEMENT.â (2 TimothĂ©e 4 : 6 â 8).
Tout comme le voleur rĂ©ceptif et Paul, lâoint, plaçaient lâespĂ©rance de leur rĂ©compense Ă©ternelle en le retour du Christ en gloire, que Dieu puisse aussi se souvenir de nous en ce jour-lĂ !